Pourquoi l'Afrique Pleure Et
S'enfonce?:
Les Vraies Causes Et Solutions De La Misère Africaine
Ottawa, Canada.
Auteur: Roland A. Y. Holou
Journaliste: Jean-Marie Vianney,
1- ''La situation que vit l’Afrique est un problème
d’inadaptation des modèles et idéologies contemporaines dominantes au contexte
sociohistorique propre du continent ou est-ce plutôt ailleurs qu’il faut
chercher les vraies raisons des échecs'' ? Selon vous quelles sont les sources
réelles (externes et internes) de la misère en Afrique ?
Merci Monsieur le journaliste pour l’opportunité qui m’est accordée
d’aborder quelques aspects du problème de la misère africaine. Evidement, la
réponse aux questions de développement n’est pas aisée compte tenu des
multiples facteurs à intégrer dans le processus. Mais la succession et la
diversité des échecs enregistrés sur le continent noir donnent raison à
chercher les vraies causes de la misère africaine en dehors de la version
classique jusque-là acceptée.
En fait, le fonds du problème est que les cadres
et intellectuels africains sont incapables d’appliquer intelligemment leur
connaissance pour sortir le continent noir de la souffrance. Mais ce qui est pitoyable et regrettable c’est
que les Africains qui arrivent à
trouver la solution et qui veulent parler ou agir dans l’intérêt des peuples
sont bloqués par beaucoup de facteurs allant de la famille jusqu’au sommet de
l’Etat en passant par les contraintes internationales, le syndicalisme radical,
les opposants, la sorcellerie, et par dessus tout les mentalités erronées des
Africains.
2- Selon vous pourquoi l'Afrique pleure et s'enfonce
t-elle ? Titre de votre ouvrage. L´Afrique se refuse-t-elle, ou tarde-elle à
payer le prix imaginaire et réel de l´avenir de ses propres enfants ? Ou les
forces occultes qui l´entravent et la menacent sont plus fortes que la volonté
de ce continent ?
La question est complexe mais je la résume ainsi :
1. Beaucoup d’Africains ont peur de
réfléchir ou ne veulent pas réfléchir;
2. Beaucoup ont peur de parler ou ne veulent ou
ne peuvent pas parler ;
3. Beaucoup ont peur d’agir ou ne veulent pas
agir;
4. Beaucoup de dirigeants sont des tarés et ou
ne veulent pas apprendre;
5. Beaucoup ont la connaissance mais ne veulent
ou ne peuvent pas l’appliquer;
6. Beaucoup de religieux sont tellement accrochés
à des visions étriquées au point où ils ont oublié la politique ;
7. Beaucoup de politiciens sont peu
techniques ;
8. Beaucoup de techniciens ne veulent pas se
mêler à la politique ;
9. Quand les dictateurs vont au pouvoir, ils font
ce qu’ils veulent ;
10.
Quand les politiciens sont au pouvoir ils écoutent peu
les techniciens ;
11.
Quand les techniciens prennent le pouvoir, ils agissent
tout comme si tout était technique ;
12.
Il y a un syndicalisme radical et une opposition
politique qui tue l’Afrique ;
13.
Beaucoup de compétences sont bafouées ;
14.
Quand on sent que quelqu’un veut devenir quelque chose,
on l’Elimine !
15.
Ainsi, l’Afrique élimine ou rejette facilement ses bras
valides ;
16.
Les cerveaux sont peu promus et peu écoutés ;
17.
Beaucoup ne veulent contribuer au succès des actions
n’allant qu’à leur crédit ;
18.
En réalité, il y a une
mentalité et une méchanceté africaine qui ne permettront jamais et jamais
encore le décollage et le progrès du continent noir ;
19.
Beaucoup de compétents bras valides pouvant faire
différence chôment à la maison au profit de fainéants promus par leurs proches
à des postes très importants et sensibles ;
20.
Au lieu de voir leurs problèmes en face, les Africains
continuent à accuser les autres ;
21.
Les diplômes ne sont toujours pas le symbole d’une dose
de connaissance pouvant enclencher le développement ;
22.
Les causes classiques du sous développement de l’Afrique
ont toujours ignoré la vraie dimension spirituelle du problème telle que la
sorcellerie, etc. ;
23.
Malheureusement, alors que les problèmes déjà existants
n’ont pas encore été résolus, la procréation anarchique en Afrique
multiplie la misère et les autres problèmes de sous-développement à des
vitesses effroyables ;
24.
Dans cette galère, beaucoup de cerveaux fuient l’Afrique
au profit de l’étranger.
25.
Et par-dessus tout, les puissances étrangères
maintiennent tactiquement l’Afrique dans la misère, etc.
3- Peut-on se développer, selon vous, en négligeant ou en
se refusant à produire les moyens et les instruments de développement ? Quel
est d´après vous le rapport qu´il y a entre l´Afrique et ses élites, et pouvez-vous
nous dire si ceux-ci remplissent valablement leurs devoirs ?
De toute évidence, pour sortir du sous-développement, la première ressource
à valoriser c’est l’Homme. Mais l’amère vérité est que les cadres africains ont
vachement failli dans leur mission, et beaucoup d’entre eux continuent à
plonger le continent noir dans le mauvais sens, plus que ne le font les
puissances étrangères qui veulent à tout prix profiter de leur pauvreté pour
demeurer en avance ! Ces puissances étrangères intoxiquent, anéantissent et
cherchent à contrôler l’Afrique certes, mais la réalité est que certains cadres
africains ont livré et continuent à livrer leur continent. Chacun semble
s’accrocher à la résolution de ses problèmes personnels, à la défense des
intérêts de son parti, à la recherche d’un travail pour la survie, etc., sans
en réalité se soucier du problème du développement des nations d’un point de
vue plus large et noble. Cela ne veut pas dire que tous les Africains ne font
rien pour se développer car, depuis l’ère de l’esclavage, du colonialisme,
jusqu’à nos jours, certains intellectuels africains cogitent mais n’ont pas
encore trouvé la solution définitive à cette misère. Et le chemin semble encore
long, très long d’ailleurs! Mon prochain livre actuellement en édition à
l’Harmattan en France traite davantage de la question de la faillite des cadres
et intellectuels africains.
4- Réné Dumont disait dans les années 60, que l'Afrique
noire était mal partie. Nous sommes en 2008 aujourd'hui quel est l'état du
continent Africain ? Et comment, d´après vous, on peut changer les choses au
mieux ?
Non seulement l’Afrique était mal partie, mais surtout elle n’est jamais
arrivée et ses intellectuels ne savent pas là où ils la drainent.
Pendant trois siècles, l’esclavage avait vidé l’Afrique de ses ressources humaines
certes ; les colons ont volé ses richesses naturelles pendant des siècles
certes, de nos jours, on l’enferme sans fondement dans des dettes à
payer sur des millénaires certes ; de nouvelles variétés de domination et
d’exploitation continuent leur cour certes ; mais le gros lot du
problème et de la solution à la misère africaine reviennent aux
Africains eux-mêmes. Ce ne sont pas les Occidentaux qui viendront relever leur
continent car, ils n’ont pas un grand intérêt à faire cela.
Ainsi, pour trouver la solution durable à cette misère africaine, il faut une révolution des intellectuels africains avertis et un soutien du
peuple noir ! Cela inclura beaucoup
de reformes tels qu’à l’endroit des systèmes éducatifs, des régimes politiques, des
recrutements, de la recherche scientifique, de la créativité, de la
démographie, de la promotion des compétences, de la lutte contre les sorciers
et les mentalités, etc.
En particulier, tant qu’on continuera à saccager la formation des jeunes africains et à promouvoir
la médiocrité et l’incompétence, le décollage du continent noir ne
serait pas pour demain; car la jeunesse africaine ne pourra pas relever les défis qui
l’attendent si, durant sa formation, elle vivote dans des systèmes éducatifs
dominés par le bûching avant de se jeter dans la pagaille organisée par les
vieux et la magouille diplomatique des puissances extérieures.
5- Dans votre livre, vous dites, je cite:''Beaucoup d’Africains ont peur de réfléchir
ou ne veulent pas réfléchir ; beaucoup ont peur d’agir ou ne veulent pas agir;
beaucoup ont la connaissance mais ne veulent ou ne peuvent pas appliquer leur
savoir'' Est-ce de l'Afropessimisme; de l´autoFlagellation ? Comment
peut-on sortir de ce cercle vicieux ?
Il ne faut pas être optimiste à outrance et occulter la réalité.
La vérité est que pendant que beaucoup de cadres africains sont bloqués,
d’autres sont ignorants et animés de mauvaise volonté. Cet état de choses a conditionné
les cerveaux et a disposé inconsciemment beaucoup d’Africains dans des
comportements passifs et nuisibles à l’essor de leur continent. En fait, les
maux minant l’essor de l’Afrique sont en grande partie déjà connus certes, mais
toutes les couches responsables
ne partagent pas le minimum de convictions
pouvant aider à avoir une action concertée et unique vers le développement.
Les populations africaines ont donc besoin d’être bien renseignées
sur les causes profondes de leur sous-développement car, la clarification et la
compréhension des responsabilités de chacun détermineront l’intensité des
participations individuelle et collective
à la résolution globale des maux qui ravagent le continent.
6- Vous dites et je cite:''Non seulement la polygamie et la gestion du sexe paraissent une des
causes du sous développement de l’Afrique, mais aussi elles constituent une
vraie culture de la misère africaine'' quand nous faisons le parallèle
avec les pays occidentaux, pourquoi pensez-vous que les repères en Afrique
devraient être uniformes à ceux de l'Occident ? Ne croyez-vous pas qu’il faut
ajouter à cette question le phénomène de l'ignorance (surtout des femmes) mais
aussi celui du manque de perspectives professionnelles et d´emploi ?
Mon livre ne vise pas à
comparer les nations africaines aux autres, et ne se veut non plus un bouc émissaire dans la tuerie qui
se trame contre les pays africains qui luttent déjà pour leur émergence. Mais sur
le plan démographique, la vitesse d’apparition
au monde des individus en Afrique dépasse les potentialités d’encadrement et de suivi durable que leur milieu
et leurs parents leur offrent.
Evidemment, l’ignorance, l’inconscience, l’irresponsabilité,
les réalités culturelles et l’absence de lois par rapport à la fertilité et la
taille des foyers sont les causes de la forte prolificité en Afrique. C’est
pourquoi les méthodes contraceptives doivent aussi être mieux promues pour un meilleur
contrôle des naissances. Car, si l’Africain n’a pas assez de moyens de se
suffire et le peu qu’il a doit être distribué entre un grand nombre
d’individus, l’output ne peut être que l’amplification de la misère. Mais réduire
la masse des bouches à nourrir avec le peu existant pourrait déjà donner plus
de moyens à ceux qui en bénéficieraient. En outre, chaque enfant né sans suivi
conséquent est un problème créé à gérer dans 25 ans, une bombe à
retardement.
7- Selon vous ou devrait vivre l'intellectuel Africain, en
Afrique ou en dehors de l'Afrique?
C’est souhaitable que
chacun puisse vivre, s’épanouir librement dans son milieu natal et contribuer à
son développement. Malheureusement, les contraintes politiques, sociologiques
et économiques ne permettent pas toujours cette liberté de vie. Par exemple, certains
Africains ont été si blessés qu’ils ne pensent même pas revenir en arrière. Et
ceux d’entre eux qui sont restés au pays cherchent des tuyaux pour s’envoler
vers l’extérieur. Quant aux Africains qui sont à l’étranger, ni ceux qui ont réussi, ni ceux qui ont échoué
ne veulent non plus rentrer chez eux pour goutter à nouveau à la
« misère » ou pour se faire honnir et humilier par les critiques et
les blocages. Et ceux qui ont été rapatriés de force veulent encore repartir à
l’étranger tout comme si le paradis c’est l’occident !
Ainsi, bien que les mouvements « forcés » des
intellectuels africains nuisent à l’Afrique, le fonds du problème de ce
continent ne se trouve pas tellement dans la localisation géographique de ses
cerveaux. C’est pourquoi je crois qu’où qu’il soit, l’intellectuel africain peut toujours être utile
à sa terre natale à travers des collaborations positives de tous genres.
8- Quelles peuvent être les conceptions de
l'éducation-socio-politico-culturelle de l'Afrique selon vous pour que ses
paramètres soient à mesure d´être efficaces, de rendre réellement services aux
sociétés africaines gangrenées et affaiblies par le sous développement ?
Le problème de l’éducation est mondial certes,
mais le cas de l’Afrique mérite d’être pris très au sérieux car, les dérives et
les carences sont notoires. Ainsi, en fonction de leur objectif de développement et réalités
intrinsèques, les pays africains doivent redéfinir le type de cadres et
de leaders dont ils ont besoin. Il peut s’agir d’une conférence à l’échelle nationale, pas
nécessairement souveraine
pendant laquelle les cadres locaux et ceux de la diaspora vont travailler ensemble pour
redéfinir les priorités
des systèmes éducatifs. Le contexte international de l’éducation doit être pris en compte lors
de ces assises. Il ne s’agirait pas d’un travail où les mouvements syndicaux, la société civile, les parties
politiques et le gouvernement vont s’affronter sur des intérêts partisans; mais plutôt d’une
importante tâche
de sacrifice pour un meilleur avenir de la postérité. Il suffirait d’une
bonne volonté pour pondre le programme d’aménagement et de réorientation des systèmes éducatifs
en Afrique. Des organes de contrôle, des mesures d’accompagnement et des lois doivent
être prises ou installés pour suivre et pour ajuster au fur et à mesure le
déroulement des programmes de façon à éviter leur remise en cause par les
mouvements syndicalistes ou les régimes politiques, etc.
9-Comment établir une conception et une gestion du
pouvoir en Afrique qui soit à la hauteur des défis auxquels les africains sont
confrontés, quelle théorie du pouvoir l'Afrique devrait-elle adopter ? Quelles
exigences du pouvoir l´Afrique doit-elle exiger de ses représentants ?
Historique, technologique, déontologique, politique, économique, scientifique, culturel
?
Par-dessus tout, il s’avère très important de redéfinir
la fonction de l’état et de l’individu en Afrique car, l’avenir des pays
africains ne peut plus être laissé entre les mains des politiciens seuls. Les
systèmes politiques africains comportent dans leur ensemble des imperfections
dont il serait injuste d’attribuer la responsabilité exclusive à telle ou telle
formation politique.
Chaque Africain doit désormais éviter de faire porter le chapeau des
dérives à son prochain ou une formation politique concurrente, mais rechercher
plutôt à son propre niveau tout ce qui est répréhensible et de nature à
perturber le processus de développement, afin de redonner espoir
définitivement.
10-S'il fallait commencer demain la réalisation ou la
mise en oeuvre des solutions que vous préconisez dans votre livre, par quelle
solution faut-il commencer? Quelle est l'urgence en Afrique maintenant
selon-vous ?
La complexité des maux du
continent noir invite à des actions systémiques et bien planifiées plus qu’à la
précipitation et à la résolution coup par coup. Les Africains doivent être
éduqués sur les vrais fondements de leur misère, cesser d’accuser les Blancs et
changer de mentalité car ils ont déjà toutes les ressources qu’il lui faut pour
se développer.
11- Comme vous le savez, nous devons, en Afrique comme
partout dans le monde, veiller sur nos intérêts. L’Afrique est en ce moment
fort courtisée par les chinois. Croyez-vous que cela représente une chance
réelle pour ce continent ou serons-nous de nouveau trompés et abusés comme avec
les occidentaux pendant 600 ans ?
C’est possible que l’actuelle expérience de l’Afrique avec la Chine
débouche sur de nouveaux horizons. Mais l’Afrique doit être prudente car, autant les Africains cherchent à se développer, autant les Blancs aussi
veulent prospérer. Et comme le coeur de l’homme est souvent tordu et incompréhensible,
il est difficile qu’il soit satisfait au point d’agir en toute libéralité sans
arrière pensée !
Du moment où les blancs n’ont pas un grand intérêt à libérer
l’Afrique, le gros lot du travail revient aux Africains eux-mêmes. Et pour cela,
l’Africain qui continue à penser que c’est les blancs qui apporteraient la
solution de sa misère, comme un gâteau dans un plat de dîner ou un comprimé qu’on
donne à un malade, est comme cette souris qui va se présenter à un chat, dont
elle aurait appris la repentance, pour louer Dieu.
Ainsi, si les Africains peuvent changer de mentalités, mieux prendre
conscience, mieux s’entendre, mieux s’écouter les uns les autres, et savoir qu’ils
sont les mêmes, ils ont déjà tout ce qu’il faut pour se développer dans cette
jungle où les plus forts cherchent à tout prix à déchirer ou à éliminer les
faibles ! Au delà de tout, j’ai espoir car Dieu n’a pas prédestiné l’Afrique à
la misère !
Roland Ahouelete Yaovi HOLOU est un Ingénieur
Agronome, Spécialiste en Aménagement et Gestion de l’Environnement (Ressources
Naturelles, Génie Rural, Eaux et Forêts, Pêche et Faune). Actuellement, il
poursuit ses études doctorales aux Etats Unis d’Amérique en Sciences Végétales,
Entomologie et en Microbiologie. Né le 18 septembre 1975 au Bénin, il commença
l’école à l’âge de 5 ans. Il obtint son Certificat d’Etudes Primaires (CEFEB)
en 1987 et son Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) en 1992. Il reçut par
autodidaxie ses Baccalauréats série C (Mathématiques et Physiques) et série D
(Biologie et Physiques) respectivement en 1995 et en 1996. Il obtint son
Diplôme de Contrôleur du Développement Rural en 1998, sa Maîtrise ès Sciences
Agronomiques en 2001 et son Diplôme d’Ingénieur Agronome avec la Mention Très
Bien en 2002. Il a travaillé en tant que Consultant et Chercheur à l’Université
d’Abomey-Calavi au Bénin avant d’immigrer sur les Etats-Unis d’Amérique où il y
vit en tant que Résident Permanent. Roland HOLOU est auteur de travaux et
publications scientifiques dont les livres :
·
Le Bûching et le Développement de l’Afrique
·
Pourquoi l’Afrique Pleure Et S’enfonce
·
La Faillite des cadres et intellectuels africains
Roland Holou est Membre de plusieurs
organisations professionnelles dont :
ü American Association for the Advancement
of Science (USA)
ü American Society of Agricultural and
Biological Engineers (USA)
ü American Society of Biochemistry and Molecular
Biology (USA)
ü American Society for Microbiology (USA)
ü Association
Béninoise du Pastoralisme (Bénin)
ü Canadian Society for
Engineering in Agricultural, Food, Environmental, and Biological Systems
(Canada)
ü Ecological
Society of America (USA)
ü Optimist
International Club (USA)
ü Writer's Digest Book
Club (USA)
Sur le plan musical, Roland HOLOU est un
amateur de la guitare (Accompagnement et Basse) et du Piano.
Son livre peut
être acheté en ligne à l’adresse : www.trafford.com/07-0560 ou sur Amazon, Barnes & Nobles,
etc.
SOURCE
ou LIEN de ce document (sans les images).
Notre Mot:
L’auteur de cette interview a tout dit concernant le mal de l’Afrique et aussi
le remède contre ce mal. Mais, y a-t-il encore des Africains qui veulent
conjuguer leurs efforts pour appliquer ce remède? Dieu m’est Témoin que les
mots me manquent pour exprimer les sentiments qui m’animent quand je regarde et
considère comment l’Afrique s’enfonce chaque jour dans le retard et le recul…
Elle-est vraiment condamnée à vivre ainsi???
Cheikh Boureima Abdou Daouda
salam, je ne pense pas pour ma part que la question de la fécondité et celle de la taille du foyer en Afrique contribue à grand chose dans la misére dans ce continent. l'exemple de la chine suffit pour étailler mon propos. Mais comme l'auteur et beaucoup d'autres l'ont dit, c'est surtout un probléme de gestion que nos états ont. on ne vient pas au pouvoir pour servir le peuple mais bien pour d'autres raisons. ce qui choque le plus, c'est que nos sociétés, nos consciences, acceptent celà. Il suffit seulement qu'on soit promu à un poste pour que les félicitations pleuvent de partout, au lieu de prier pour lui, attirer son attention pour cette nouvelle amana qui lui est confiée.....aussi je pense comme l'auteur que les intéllectuels africains sont un véritable malheur pour l'Afrique. et puis pourquoi nous ne pouvons prendre notre propre chemin, pourquoi nous coller toujours aux anciens colons?pourquoi nous cherchons notre légitimité en france, en grande brétagne, aux usa....à la place du peuple africain vers qui nous nous adressons pourtant pour solliciter l'électorat? nos dirigeants n'arrivent pas à fair taire leurs contradictions, leurs égoismes pur faire face à la crise au Mai par exemple, en prenant le devant au lieu de suivre les autes. c'est écoeurant de voir qu'on laisse aux autres le soins de gérer nos propres problèmes et que ous ne sommes meme pas caple de prendre le relai après.par ailleurs pourquoi ne devons nous pas choisir librement nos vrais partenaires?pourquoi chaque fois que nous tentons d'avancer un peu, quelqu'un de l'intérieur nous ''dépose'' avec l'aide et le soutient de l'étranger?pourquoi au pouvoir comme à l'opposition nous ne nous soucions pas de l'interet supérieur du peuple que de nos propres interets mesquins, politiques, corporatistes, tribaux et autres? enfin je pense que le citoyen lamda a aussi sa part de responsabilité. non seulement nous n'avons rien créé ou inventé de nous memes pour le mettre à la disposition du progrés de l'Afrique, mais aussi et surtout nous sommes incapables de bien exploiter ce que les autres mettent à notre disposition. N'avons nous vraiment aucune expertise en quelque domaine que ce soit?
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