mercredi 14 septembre 2022

A propos des richesses du Mali


Je suis resté bouche bée devant cette vidéo!!!

vendredi 19 août 2022

Ce député communiste français a craché la vérité à propos de la présence de la France au Sahel

Ce député communiste français a craché la vérité à propos de la présence de la France au Sahel

 

dimanche 28 juillet 2019

Triste réalité: Le président Russe, Vladimir Poutine fâché contre les Africains affirme ” l’Afrique n’est qu’un cimetière pour l’Africain ”



Quand un africain ou un entrepreneur africain devient riche, il envoie son argent et son or en Suisse. Il se rend en France pour un traitement médical.
Il investit en Allemagne.
Il achète à Dubaï, il consomme des produits chinois, il prie à Rome ou à la Mecque, ses enfants étudient en Europe ou au Canada et prennent tous des nationalités occidentales. Il voyage au Canada aux États-Unis et en Europe pour le tourisme.
S’il meurt, c’est en Afrique qu’il sera enterré, dans son pays natal.
L’Afrique n’est qu’un cimetière pour les Africains et non un continent où il faut investir, pour enrichir et développer. C’est regrettable de votre part !!!
Source

lundi 15 février 2016

Analyse de la situation sociopolitique du Niger


Analyse de la situation sociopolitique du Niger
Par Cheikh Boureima Abdou Daouda
Imam de la Grande Mosquée de l’Université de Niamey
Président de la Ligue des Oulémas, Prêcheurs et Imams des Pays du Sahel

Louanges à Allah, Seigneur de l’Univers, que la prière d’Allah, Son salut, Sa miséricorde et Ses bénédictions soient sur notre Prophète et Guide Mouhammad, sur sa sainte Famille et ses fidèles Compagnons!
Il m’arrive de temps en temps de suivre à la télévision nationale la présentation des programmes de différents candidats aux présidentielles du 21 février 2016 et cela a fini par susciter en moi cette courte analyse centrée autour de certains constats.
J’ai donc entendu chacun de ces politiciens -que j’ai pu suivre-, présenter son programme de campagne électorale centré autour de X points qu’il juge extrêmement importants et fondamentaux pour créer «un nouveau Niger».
Le premier constat que j’ai fait en tant que Religieux et Neutre par rapport à tous ces partis et non par rapport au pays et à ce qui le concerne, c’est l’absence totale de Dieu et de Sa Religion dans leurs programmes même si tous L’invoquent dans leurs meetings et Le font invoquer par des «Marabouts» plus ou moins payés.
Même si je comprends la raison de l’absence de Dieu dans ces programmes (car ils se basent sur un concept -la démocratie-, venu d’ailleurs que de l’Islam et ils seront présentés à des partenaires qui ont exclu Dieu de leurs affaires et de leurs pays), je dirai que c’est le premier et le plus grand faux pas que ces futurs présidents ont fait surtout en tant que musulmans cherchant le pouvoir pour présider aux destinées d’un peuple à plus de 99% musulman. Or, notre Prophète Mouhammad prière et salut d’Allah sur lui, a bien dit: «Toute œuvre importante qui ne commence pas par le nom d’Allah «Bismillah» est dépourvue de bénédiction (divine)».[1]
Y a-t-il donc quelque chose de plus important pour ces candidats que leurs programmes? Et comment ces programmes seront-ils bénis si Dieu et Sa Religion y sont exclus? Qui ignore le poids, l’importance et la place de la Religion pour l’ignorer dans ses programmes surtout à l’heure actuelle où des individus et des groupuscules se réclamant de la Religion Islamique, en ont fait une source de problème et d’insécurité pour le pays?
Et après, on va jurer sur le Coran!!! Quel paradoxe?
Le deuxième constat que j’ai fait en observant les comportements des politiciens et de leurs partisans bien avant la campagne électorale, est le fait que la pratique de la démocratie (et non la démocratie elle-même) au Niger, est en train de diviser la société à tous les niveaux: dans la famille, dans le quartier, au niveau du service, dans les villes et le pays. Non seulement les gens se divisent de plus en plus à cause des partis politiques mais deviennent surtout intolérants les uns à l’égard des autres, oubliant même les facteurs fondamentaux qui les unissent dont la patrie, la Religion, les liens de parenté…
Ce qui est préjudiciable pour la stabilité du pays est le fait que ces politiciens vont continuer à nourrir et à entretenir cette division même après les élections.
Le troisième constat que j’ai fait en suivant la présentation de quelques programmes des candidats aux présidentielles du 21 février 2016, est le caractère fascinant voire envoûtant de chaque programme qui se résume en X points et chaque candidat affirme que son programme va changer le Niger et apporter le bonheur pour les fils et filles de ce pays mais à la seule condition qu’il soit élu. Autrement dit, s’il n’est pas élu, il remettra son programme dans sa poche ou dans son tiroir jusqu’aux élections prochaines.
Et c’est ici que chacun peut voir le paradoxe du politicien: s’il n’est pas aux commandes du pays, eh bien tant pis pour le pays et tant pis pour le peuple! Où est donc le patriotisme ou l’amour de la patrie? Où est donc l’altruisme ou l’amour désintéressé des autres?
Je pense que si chaque candidat -qu’il soit élu ou non-, essaie de réaliser son programme, le Niger se développera en peu de temps et ce sera un atout très important pour celui qui voudra se présenter aux prochaines élections car il aurait prouvé son utilité et son amour pour le peuple et surtout sa capacité de servir le pays et non de s’en servir ou d’asservir ses compatriotes.
Le quatrième constat qui se dégage à travers cette courte analyse de la situation électorale, est la confusion qu’entretiennent certains candidats qui crient au changement pensant que ce dernier s’opère uniquement à travers l’âge des personnalités politiques alors que le véritable changement est celui des mentalités. De quoi peuvent se prévaloir les jeunes personnalités politiques s’ils usent des mêmes subterfuges que leurs prédécesseurs comme l’achat des consciences, l’écart de langage à l’égard des autres candidats et autres comportements incongrus?
Le cinquième constat est relatif à l’électorat chez qui la campagne électorale est synonyme de gagne-pain ou synonyme de «guerre» entre les différents candidats.
Pour beaucoup d’électeurs, la campagne électorale est un gagne-pain et ils assistent aux meetings uniquement dans le but d’avoir leurs parts dans la distribution des sous. Ceux-là ne pourront pas défendre la cause d’un parti ni faire élire un candidat car ils ne suivent que leurs intérêts et non des idéaux ni un programme. Ce sont eux qui faussent le calcul et déçoivent les candidats qui mettent leur espoir en eux.
Pour d’autres électeurs, les élections sont synonymes de guerre entre les différents candidats et leurs partisans et chacun voue son alliance à celui-ci ou à celui-là à cause de l’ethnie, de la langue ou de la région. Sur ces fausses bases de l’alliance, le pays est en train de perdre ses atouts fondamentaux dont l’entente, la cohésion sociale, l’amour, la fraternité… Ce qui sera regrettable et à craindre, c’est le fait que cet état de division sociale va continuer encore peut-être de façon plus grave et plus pernicieuse même après les élections comme on a l’habitude de le voir dans ce pays. Qu’Allah nous en préserve!
Voilà de façon très brève, ce que la situation sociopolitique m’inspire comme analyse. Je reste convaincu et garde l’espoir que les fils et les filles de notre cher pays le Niger, ont encore devant eux l’occasion de surpasser leurs querelles et tiraillements politiques pour s’atteler au vrai combat contre les défis majeurs qui se dressent devant le pays à savoir: les problèmes de la pauvreté, de l’éducation, de la santé, du développement intégral, du retard scientifique, technologique et militaire…
Qu’Allah choisisse pour le Niger les meilleurs candidats aux présidentielles et aux législatives, ceux dont le mandat apportera des changements positifs au Niger et à tous ses fils sans aucune distinction.
Qu’Allah bénisse et protège davantage le Niger et son peuple!
Qu’Allah vous bénisse, vous qui avez pris le temps de lire cette analyse!
Cheikh Boureima Abdou Daouda
Niamey, le 15 février 2016.





[1] - كل أمر ذي بال لم يبدأ فيه باسم الله فهو أبتر
Le terme «Abtar » signifie sans postérité, sans suite donc une œuvre non bénie

jeudi 9 juillet 2015

Niger: Savannah Petroleum estime au milliard de barils les ressources prospectives de la zone R1/R2


Agence Ecofin - Savannah Petroleum Plc a publié le 8 juillet une mise à jour sur l’évaluation du potentiel de sa zone de licence R1/R2 qui a fait apparaître une augmentation considérable des ressources pétrolières prospectives brutes ajustées au risque dans cette propriété située dans le sud-est du Niger.
L’évaluation indépendante conduite par CGG Robertson a donné 1,191 milliard de barils de ressources pétrolières prospectives brutes ajustées au risque dans la zone de licence R1/R2, contre 573 millions de barils annoncés dans le rapport de personne compétente publié en juillet 2014.
Cet accroissement a été possible grâce à la prise en compte, a-t-on expliqué, des ressources potentielles de la formation Yogou située « beaucoup plus en profondeur » dans cet actif couvrant une zone d’environ 8406 km2 dans le bassin pétrolifère du rift d’Agadem.
Andrew Knott (photo), Dg de Savannah Petroleum, parle d’un résultat « hautement encourageant » pour les parties prenantes du projet et des travaux qui confortent les hypothèses de la compagnie que « R1/R2 est potentiellement un vaste actif relativement à faible coût et à faible risque ».
Le pétro-gazier britannique rassure avoir, aujourd’hui, tout au point pour aller à l’exécution d’un programme de forage et à des sondages sismiques dans la zone de licence, précisant que les activités d’exploration commenceront au cours de la seconde moitié de l’année 2015.

Notre commentaire
Allahou akbar! Wal hamdou lillah! (Allah est le Plus Grand et louange à Allah)! Qu’Allah bénisse davantage le Niger et son peuple!
Voilà le Niger ou plutôt un aspect de la réalité du Niger au-delà de la description négative qui est faite de notre pays. Chaque fois qu’il est mentionné, on ne voit que la pauvreté, la maladie, la famine, le retard scientifique, le manque d’infrastructures… alors que la réalité est bien autre chose comme je le disais dans mes cours de l’École de la Vie : «Qui dit que ne nous ne sommes pas riches?».
De la même façon que notre pays qui regorge des richesses et des potentialités de tout genre mais il faut des prospections (donc de la science) pour les découvrir et ensuite des moyens pour les exploiter et en tirer profit, nous aussi (nigérois ou nigériens), nous regorgeons des potentialités, des forces, des capacités et des richesses mais il faut des éducateurs et des motivateurs (en développement personnel) pour nous aider à les découvrir. Nous sommes comme tous les autres (qui ont réussi d’une façon ou d’une autre dans la vie) et nous avons le droit à la richesse et au bonheur mais nous avons besoin des maîtres et des guides spirituels capables de nous réveiller et de nous faire découvrir ces possibilités.
Cette découverte des réserves pétrolifères prouve l’importance de la science dans notre vie comme je le disais dans une émission en date du lundi 23 mai 2005 à travers les ondes de la radio Bonferey à Niamey.
A cette occasion, je vous fais cadeau de cette réflexion extrêmement importante et je serai certainement injuste envers vous si je ne vous révèle pas.
Niamey, le 9 juillet 2015 

mardi 16 juin 2015

BP156: Au Niger, le soutien est fort mais pas unanime pour l’adoption de la sharia dans la Constitution

Les questions religieuses connaissent un regain d’intérêt dans les espaces publics de nos pays. Au Niger, elles sont devenues préoccupantes en raison des événements récents qui ont marqué notre sous-région (occupation du Nord Mali par de groupes djihadistes, Boko Haram). C’est pourquoi elles sont à l’agenda des gouvernements qui déploient beaucoup d’efforts pour asseoir les bases de la sécurité collective de leurs pays.
Au-delà de leurs dimensions sécuritaires, les questions religieuses posent aussi des problèmes juridiques, quant au droit applicable au sein de notre pays. En effet, beaucoup de groupes religieux nourrissent l’idée de voir la sharia, la loi islamiste, s’instituer comme droit de l’état au Niger.
Dans la sous-région, certains états de la fédération nigériane se sont illustrés en adoptant la sharia dans le code pénal comme dans le code civil. On se souvient des tribunaux qui avaient alors prononcé des sentences sur cette base juridique, mais par l’opinion internationale jugées comme allant à l’encontre du droit international.
Il convient d’avoir à l’esprit qu’au Niger, en matière de personnes et de biens, la loi prescrit au juge l’application de la coutume (loi de 2004 sur l’organisation judiciaire en République du Niger). Mais celles-ci, au fil du temps, s’est islamisée. Du coup, on assiste à un réel glissement et une réelle transformation de la jurisprudence qui révèle désormais, en matière de personnes et de biens, une part importante de l’islam. On comprend dès lors le processus par lequel la sharia s’invite dans le débat public dans certains pays du Sahel comme le Niger où le pluralisme juridique s’impose comme un trait marquant du droit positif. En effet, il y cohabite un droit dit moderne hérité de la colonisation et une coutume qui s’est progressivement islamisée.
D’un côté, depuis la Constitution de la 3ème république, il est régulièrement proclamé dans les lois fondamentales successives que le Niger est un état non confessionnel. Et la liberté de culte y est proclamée sans aucune ambiguïté. De l’autre, une jurisprudence islamique, d’une grande vitalité en matière de personnes et de biens, s’institue également dans notre droit positif.
La présente analyse s’intéresse aux perceptions des nigériens sur la religion et plus particulièrement sur l’adoption de la sharia dans la Constitution, se basant sur les résultats de l’enquête 2013 d’Afrobaromètre.


Télécharger maintenant

SOURCE

Si le lien ci-dessus ne fonctionne pas, téléchargez l'analyse ici

Voir d'autres réflexions sur le même sujet (à lire et à méditer).

dimanche 7 juin 2015

Appel au dialogue et au sursaut patriotique au Niger


Il y a des moments et des situations dans lesquels on ne trouve pas facilement les mots qu’il faut pour s’exprimer bien que la nécessité de s’exprimer s’accentue d’un instant à l’autre surtout quand d’autres personnes attendent impatiemment cette expression ou réaction de notre part.
Face à la situation sociopolitique actuelle du Niger, nous ne pouvons que remettre notre impuissance (à remédier aux problèmes) à Allah le Tout-Puissant, le Capable et Lui demander d’épargner à notre pays toute situation susceptible de ralentir sa marche vers le développement et le progrès et de faire en sorte que la paix, la sécurité, l’entente et l’unité, règnent toujours dans ce pays.
Je demande à tous les Nigériens de faire preuve de responsabilité, de sursaut patriotique et de chercher à résoudre leurs problèmes par le dialogue (car celui-ci peut tout régler), afin d’éviter à notre cher pays d’autres situations inutiles voire nuisibles qui feraient la joie des ennemis et des envieux! Que tous se rappellent que «Ce sont deux mains qui cassent une calebasse» et que la préservation des intérêts supérieurs du pays, exige la considération des revendications des autres, le dialogue avec eux, des sacrifices, des concessions voire le renoncement à certains intérêts personnels…
Qu’Allah protège davantage notre pays! Quiconque nous veut du mal ou veut du mal à notre pays ou à notre religion, de près ou de loin, qu’Allah retourne son mal contre lui et fasse que son complot soit la cause de sa perte!
Qu’Allah descende Ses miséricordes sur nous, sur vous, notre pays le Niger, la Oummah Islamique et l’ensemble de l’Humanité!
Cheikh Boureima Abdou Daouda

Niamey, le 7 juin 2015

vendredi 29 mai 2015

La différence entre la concurrence en Occident et la concurrence en Afrique


La différence entre la concurrence en Occident et la concurrence en Afrique
(Cet article a été suscité par un commentaire que j’ai voulu faire suite à la publication de l’application Google Photos le 28 mai 2015).
Google photos
Concurrence oblige, les Géants du Web (Google, Microsoft, Yahoo, Facebook, Twitter…) sont engagés dans une course effrénée pour la conquête des internautes. Pour cela, certains n’hésitent pas à diversifier leurs services et à débrousser des sommes colossales pour racheter des sociétés, des logiciels populaires ou réussis pour les annexer à leurs services. D’autres pour conquérir les internautes et les fidéliser surtout, allègent leurs conditions d’utilisation ou rendent carrément gratuits certains de leurs services payants. D’autres enfin, font appel à des «Génies Humains» moyennant des frais incroyables, pour concevoir des appareils, des plateformes et applications susceptibles d’attirer les internautes…
Oui, le jeu en vaut la chandelle car la survie, le succès et les rendements de ces GI (Géants de l’Internet), dépendent désormais des internautes qui sont naïvement exploités (puisqu’ils font consciemment ou inconsciemment de la publicité pour ces GI) en cherchant à assouvir leur soif de nouveautés.
Chaque jour, on nous fait courir d’une plateforme à une autre, d’une application à une autre, d’un service à un autre… au point de devenir (nous aussi) des logiciels ou programmes qu’il faut constamment mettre à jour pour pouvoir profiter de ce qui se passe dans le monde. On ne finit même pas de tester ou d’expérimenter une plateforme, une application ou un produit qu’on nous dise qu’une nouvelle version est sortie.
Oui, diversifier les services, multiplier les applications et les produits, rendre les prestations plus utiles, plus faciles, plus intéressantes et accessibles à tous, en faisant preuve de compétence et d’esprit de compétitivité… voilà ce sur quoi la concurrence est basée en Occident de façon générale et chez les GI (Géants de l’Internet).
Cette concurrence n’est pas un mal en soi -mise à part l’accoutumance des internautes qui ne peuvent plus s’arrêter de courir derrière les nouveautés séduisantes voire ensorcelantes de ces GI- car elle permet d'apporter chaque jour des innovations qui facilitent de plus en plus les communications et les relations et rapprochent du coup les individus, les pays et les continents malgré la différence des races, des langues, des cultures, des religions… des utilisateurs. Cette concurrence laisse aussi le choix aux utilisateurs de choisir les services et les plateformes qui conviennent à leurs besoins et moyens.
Signalons avant de parler de la concurrence en Afrique, que parmi les nouveautés des GI, il y a Google Photos qui vient de voir le jour, une application gratuite et apparemment ouverte à tous contrairement à bon nombre de services Google qui se limitaient à leur début aux utilisateurs d'une zone géographique donnée et/ou aux possesseurs d'un compte Google. Peut-être que l’échec ou le manque de succès de certains services de Google comme Google Wave, Google+, était dû en grande partie à cette limitation ségrégationniste.
Bref, Google Photos offre entre autres un stockage gratuit et illimité dans le Cloud pour les vidéos et les photos. Bon vent à cette nouvelle application de Google!
Quant à la concurrence en Afrique et plus précisément au Niger (où je vois ce qui se passe), elle est simplement synonyme de guerre où les concurrents cherchent à tout prix à se détruire mutuellement. Cela est bien visible au niveau des individus (dans la famille, à l’école, au marché, au service…), au niveau des sociétés (grandes et petites) et au niveau des partis politiques.
C’est la règle de «C’est moi ou rien » qui prévaut partout. Ainsi, au lieu de jouer le vrai jeu de la concurrence consistant à mettre au service du pays et du peuple, ses compétences, ses bonnes prestations, son utilité, ses expertises, ses talents, son savoir, son intelligence… on s'emploie plutôt individuellement et collectivement à chercher les voies et moyens permettant de nuire aux autres sinon de les détruire. On n’hésite pas dans ce cadre à faire usage des ruses, des montages, de mensonge, des forces blanches et noires… pour faire taire ou faire disparaître le concurrent. Vous comprenez pourquoi il est difficile voire impossible de se développer et de progresser ou de faire développer et progresser le pays tant que cette mentalité et cet esprit de concurrence prévalent.
Je ne veux pas me répéter davantage ou revenir sur ce que j'ai déjà dit dans d'autres articles mais il me paraît important de rappeler à tous que les différents problèmes sociopolitiques (à ne pas confondre avec les épreuves comme la maladie, la sécheresse, la guerre imposée…) que nous traversons ne sont que le résultat de nos comportements individuels et/ou collectifs et il n'y a personne qui viendra les résoudre pour nous.
Faisons donc preuve d’autocritique, de raisonnement logique et de retenue afin de voir clair et de décider pour l'amour de Dieu puis celui de la patrie à épargner à notre cher pays les causes du retard sur tous les plans! Sachons-le une fois pour toutes que le Niger est notre bien commun et on n'en aura pas d'autre. Quand un nigérien gagne, c'est tout le Niger qui gagne. Quand un nigérien perd, c'est tout le Niger qui perd et quand un nigérien progresse positivement, c’est tout le Niger qui progresse positivement…
Bannissons de nos cœurs et de nos comportements la haine, l’envie, l’égoïsme et cette concurrence à l’Africaine ; faisons preuve d’humanisme, de tolérance, d’amour, de pardon afin que puissent régner l’entente, l’unité et la paix!
Que Dieu bénisse davantage le Niger et son peuple ainsi que l’Humanité!
Cheikh Boureima Abdou Daouda
Niamey, le 29 mai 2015.



jeudi 9 janvier 2014

Est-il vrai que le revenu mensuel moyen par habitant au Niger s'élève à 31 $?

Revenu au Niger



lundi 25 mars 2013

Pourquoi l'Afrique Pleure Et S'enfonce?



Pourquoi l'Afrique Pleure Et S'enfonce?: 
Les Vraies Causes Et Solutions De La Misère Africaine

Interview sur Radio CHUO FM 89.1 (www.chuo.fm) le samedi 31 mai 2008,
Ottawa, Canada.

Auteur: Roland A. Y. Holou
Journaliste: Jean-Marie Vianney,

1- ''La situation que vit l’Afrique est un problème d’inadaptation des modèles et idéologies contemporaines dominantes au contexte sociohistorique propre du continent ou est-ce plutôt ailleurs qu’il faut chercher les vraies raisons des échecs'' ? Selon vous quelles sont les sources réelles (externes et internes) de la misère en Afrique ?

Merci Monsieur le journaliste pour l’opportunité qui m’est accordée d’aborder quelques aspects du problème de la misère africaine. Evidement, la réponse aux questions de développement n’est pas aisée compte tenu des multiples facteurs à intégrer dans le processus. Mais la succession et la diversité des échecs enregistrés sur le continent noir donnent raison à chercher les vraies causes de la misère africaine en dehors de la version classique jusque-là acceptée.
En fait, le fonds du problème est que les cadres et intellectuels africains sont incapables d’appliquer intelligemment leur connaissance pour sortir le continent noir de la souffrance. Mais ce qui est pitoyable et regrettable c’est que les Africains qui arrivent à trouver la solution et qui veulent parler ou agir dans l’intérêt des peuples sont bloqués par beaucoup de facteurs allant de la famille jusqu’au sommet de l’Etat en passant par les contraintes internationales, le syndicalisme radical, les opposants, la sorcellerie, et par dessus tout les mentalités erronées des Africains.

2- Selon vous pourquoi l'Afrique pleure et s'enfonce t-elle ? Titre de votre ouvrage. L´Afrique se refuse-t-elle, ou tarde-elle à payer le prix imaginaire et réel de l´avenir de ses propres enfants ? Ou les forces occultes qui l´entravent et la menacent sont plus fortes que la volonté de ce continent ?

La question est complexe mais je la résume ainsi :

1.     Beaucoup d’Africains ont peur de réfléchir ou ne veulent pas réfléchir;
2.     Beaucoup ont peur de parler ou ne veulent ou ne peuvent pas parler ;
3.     Beaucoup ont peur d’agir ou ne veulent pas agir;
4.     Beaucoup de dirigeants sont des tarés et ou ne veulent pas apprendre;
5.     Beaucoup ont la connaissance mais ne veulent ou ne peuvent pas l’appliquer;
6.     Beaucoup de religieux sont tellement accrochés à des visions étriquées au point où ils ont oublié la politique ;
7.     Beaucoup de politiciens sont peu techniques ;
8.     Beaucoup de techniciens ne veulent pas se mêler à la politique ;
9.     Quand les dictateurs vont au pouvoir, ils font ce qu’ils veulent ;
10.           Quand les politiciens sont au pouvoir ils écoutent peu les techniciens ;
11.           Quand les techniciens prennent le pouvoir, ils agissent tout comme si tout était technique ;
12.           Il y a un syndicalisme radical et une opposition politique qui tue l’Afrique ;
13.           Beaucoup de compétences sont bafouées ;
14.           Quand on sent que quelqu’un veut devenir quelque chose, on l’Elimine !
15.           Ainsi, l’Afrique élimine ou rejette facilement ses bras valides ;
16.           Les cerveaux sont peu promus et peu écoutés ;
17.           Beaucoup ne veulent contribuer au succès des actions n’allant qu’à leur crédit ;
18.           En réalité, il y a une mentalité et une méchanceté africaine qui ne permettront jamais et jamais encore le décollage et le progrès du continent noir ;
19.           Beaucoup de compétents bras valides pouvant faire différence chôment à la maison au profit de fainéants promus par leurs proches à des postes très importants et sensibles ;
20.           Au lieu de voir leurs problèmes en face, les Africains continuent à accuser les autres ;
21.           Les diplômes ne sont toujours pas le symbole d’une dose de connaissance pouvant enclencher le développement ;
22.           Les causes classiques du sous développement de l’Afrique ont toujours ignoré la vraie dimension spirituelle du problème telle que la sorcellerie, etc.  ;
23.           Malheureusement, alors que les problèmes déjà existants n’ont pas encore été résolus, la procréation anarchique en Afrique multiplie la misère et les autres problèmes de sous-développement à des vitesses effroyables ;
24.           Dans cette galère, beaucoup de cerveaux fuient l’Afrique au profit de l’étranger.
25.           Et par-dessus tout, les puissances étrangères maintiennent tactiquement l’Afrique dans la misère, etc.

3- Peut-on se développer, selon vous, en négligeant ou en se refusant à produire les moyens et les instruments de développement ? Quel est d´après vous le rapport qu´il y a entre l´Afrique et ses élites, et pouvez-vous nous dire si ceux-ci remplissent valablement leurs devoirs ?

De toute évidence, pour sortir du sous-développement, la première ressource à valoriser c’est l’Homme. Mais l’amère vérité est que les cadres africains ont vachement failli dans leur mission, et beaucoup d’entre eux continuent à plonger le continent noir dans le mauvais sens, plus que ne le font les puissances étrangères qui veulent à tout prix profiter de leur pauvreté pour demeurer en avance ! Ces puissances étrangères intoxiquent, anéantissent et cherchent à contrôler l’Afrique certes, mais la réalité est que certains cadres africains ont livré et continuent à livrer leur continent. Chacun semble s’accrocher à la résolution de ses problèmes personnels, à la défense des intérêts de son parti, à la recherche d’un travail pour la survie, etc., sans en réalité se soucier du problème du développement des nations d’un point de vue plus large et noble. Cela ne veut pas dire que tous les Africains ne font rien pour se développer car, depuis l’ère de l’esclavage, du colonialisme, jusqu’à nos jours, certains intellectuels africains cogitent mais n’ont pas encore trouvé la solution définitive à cette misère. Et le chemin semble encore long, très long d’ailleurs! Mon prochain livre actuellement en édition à l’Harmattan en France traite davantage de la question de la faillite des cadres et intellectuels africains.

4- Réné Dumont disait dans les années 60, que l'Afrique noire était mal partie. Nous sommes en 2008 aujourd'hui quel est l'état du continent Africain ? Et comment, d´après vous, on peut changer les choses au mieux ?

Non seulement l’Afrique était mal partie, mais surtout elle n’est jamais arrivée et ses intellectuels ne savent pas là où ils la drainent.
Pendant trois siècles, l’esclavage avait vidé l’Afrique de ses ressources humaines certes ; les colons ont volé ses richesses naturelles pendant des siècles certes, de nos jours, on l’enferme sans fondement dans des dettes à payer sur des millénaires certes ; de nouvelles variétés de domination et d’exploitation continuent leur cour certes ; mais le gros lot du problème et de la solution à la misère africaine reviennent aux Africains eux-mêmes. Ce ne sont pas les Occidentaux qui viendront relever leur continent car, ils n’ont pas un grand intérêt à faire cela.
Ainsi, pour trouver la solution durable à cette misère africaine, il faut une révolution des intellectuels africains avertis et un soutien du peuple noir ! Cela inclura beaucoup de reformes tels qu’à l’endroit des systèmes éducatifs, des régimes politiques, des recrutements, de la recherche scientifique, de la créativité, de la démographie, de la promotion des compétences, de la lutte contre les sorciers et les mentalités, etc.
En particulier, tant qu’on continuera à saccager la formation des jeunes africains et à promouvoir la médiocrité et l’incompétence, le décollage du continent noir ne serait pas pour demain; car la jeunesse africaine ne pourra pas relever les défis qui l’attendent si, durant sa formation, elle vivote dans des systèmes éducatifs dominés par le bûching avant de se jeter dans la pagaille organisée par les vieux et la magouille diplomatique des puissances extérieures.

5- Dans votre livre, vous dites, je cite:''Beaucoup d’Africains ont peur de réfléchir ou ne veulent pas réfléchir ; beaucoup ont peur d’agir ou ne veulent pas agir; beaucoup ont la connaissance mais ne veulent ou ne peuvent pas appliquer leur savoir'' Est-ce de l'Afropessimisme; de l´autoFlagellation ? Comment peut-on sortir de ce cercle vicieux ?

Il ne faut pas être optimiste à outrance et occulter la réalité. La vérité est que pendant que beaucoup de cadres africains sont bloqués, d’autres sont ignorants et animés de mauvaise volonté. Cet état de choses a conditionné les cerveaux et a disposé inconsciemment beaucoup d’Africains dans des comportements passifs et nuisibles à l’essor de leur continent. En fait, les maux minant l’essor de l’Afrique sont en grande partie déjà connus certes, mais toutes les couches responsables ne partagent pas le minimum de convictions pouvant aider à avoir une action concertée et unique vers le développement.
Les populations africaines ont donc besoin d’être bien renseignées sur les causes profondes de leur sous-développement car, la clarification et la compréhension des responsabilités de chacun détermineront l’intensité des participations individuelle et collective à la résolution globale des maux qui ravagent le continent.

6- Vous dites et je cite:''Non seulement la polygamie et la gestion du sexe paraissent une des causes du sous développement de l’Afrique, mais aussi elles constituent une vraie culture de la misère africaine'' quand nous faisons le parallèle avec les pays occidentaux, pourquoi pensez-vous que les repères en Afrique devraient être uniformes à ceux de l'Occident ? Ne croyez-vous pas qu’il faut ajouter à cette question le phénomène de l'ignorance (surtout des femmes) mais aussi celui du manque de perspectives professionnelles et d´emploi ?

Mon livre ne vise pas à comparer les nations africaines aux autres, et ne se veut non plus un bouc émissaire dans la tuerie qui se trame contre les pays africains qui luttent déjà pour leur émergence. Mais sur le plan démographique, la vitesse d’apparition au monde des individus en Afrique dépasse les potentialités d’encadrement et de suivi durable que leur milieu et leurs parents leur offrent.
Evidemment, l’ignorance, l’inconscience, l’irresponsabilité, les réalités culturelles et l’absence de lois par rapport à la fertilité et la taille des foyers sont les causes de la forte prolificité en Afrique. C’est pourquoi les méthodes contraceptives doivent aussi être mieux promues pour un meilleur contrôle des naissances. Car, si l’Africain n’a pas assez de moyens de se suffire et le peu qu’il a doit être distribué entre un grand nombre d’individus, l’output ne peut être que l’amplification de la misère. Mais réduire la masse des bouches à nourrir avec le peu existant pourrait déjà donner plus de moyens à ceux qui en bénéficieraient. En outre, chaque enfant né sans suivi conséquent est un problème créé à gérer dans 25 ans, une bombe à retardement.

7- Selon vous ou devrait vivre l'intellectuel Africain, en Afrique ou en dehors de l'Afrique?

C’est souhaitable que chacun puisse vivre, s’épanouir librement dans son milieu natal et contribuer à son développement. Malheureusement, les contraintes politiques, sociologiques et économiques ne permettent pas toujours cette liberté de vie. Par exemple, certains Africains ont été si blessés qu’ils ne pensent même pas revenir en arrière. Et ceux d’entre eux qui sont restés au pays cherchent des tuyaux pour s’envoler vers l’extérieur. Quant aux Africains qui sont à l’étranger, ni ceux qui ont réussi, ni ceux qui ont échoué ne veulent non plus rentrer chez eux pour goutter à nouveau à la « misère » ou pour se faire honnir et humilier par les critiques et les blocages. Et ceux qui ont été rapatriés de force veulent encore repartir à l’étranger tout comme si le paradis c’est l’occident !
Ainsi, bien que les mouvements « forcés » des intellectuels africains nuisent à l’Afrique, le fonds du problème de ce continent ne se trouve pas tellement dans la localisation géographique de ses cerveaux. C’est pourquoi je crois qu’où qu’il soit, l’intellectuel africain peut toujours être utile à sa terre natale à travers des collaborations positives de tous genres.

8- Quelles peuvent être les conceptions de l'éducation-socio-politico-culturelle de l'Afrique selon vous pour que ses paramètres soient à mesure d´être efficaces, de rendre réellement services aux sociétés africaines gangrenées et affaiblies par le sous développement ?

Le problème de l’éducation est mondial certes, mais le cas de l’Afrique mérite d’être pris très au sérieux car, les dérives et les carences sont notoires. Ainsi, en fonction de leur objectif de développement et réalités intrinsèques, les pays africains doivent redéfinir le type de cadres et de leaders dont ils ont besoin. Il peut s’agir d’une conférence à l’échelle nationale, pas nécessairement souveraine pendant laquelle les cadres locaux et ceux de la diaspora vont travailler ensemble pour redéfinir les priorités des systèmes éducatifs. Le contexte international de l’éducation doit être pris en compte lors de ces assises. Il ne s’agirait pas d’un travail où les mouvements syndicaux, la société civile, les parties politiques et le gouvernement vont s’affronter sur des intérêts partisans; mais plutôt d’une importante tâche de sacrifice pour un meilleur avenir de la postérité. Il suffirait d’une bonne volonté pour pondre le programme d’aménagement et de réorientation des systèmes éducatifs en Afrique. Des organes de contrôle, des mesures d’accompagnement et des lois doivent être prises ou installés pour suivre et pour ajuster au fur et à mesure le déroulement des programmes de façon à éviter leur remise en cause par les mouvements syndicalistes ou les régimes politiques, etc.

9-Comment établir une conception et une gestion du pouvoir en Afrique qui soit à la hauteur des défis auxquels les africains sont confrontés, quelle théorie du pouvoir l'Afrique devrait-elle adopter ? Quelles exigences du pouvoir l´Afrique doit-elle exiger de ses représentants ? Historique, technologique, déontologique, politique, économique, scientifique, culturel ?

Par-dessus tout, il s’avère très important de redéfinir la fonction de l’état et de l’individu en Afrique car, l’avenir des pays africains ne peut plus être laissé entre les mains des politiciens seuls. Les systèmes politiques africains comportent dans leur ensemble des imperfections dont il serait injuste d’attribuer la responsabilité exclusive à telle ou telle formation politique.
Chaque Africain doit désormais éviter de faire porter le chapeau des dérives à son prochain ou une formation politique concurrente, mais rechercher plutôt à son propre niveau tout ce qui est répréhensible et de nature à perturber le processus de développement, afin de redonner espoir définitivement.

10-S'il fallait commencer demain la réalisation ou la mise en oeuvre des solutions que vous préconisez dans votre livre, par quelle solution faut-il commencer? Quelle est l'urgence en Afrique maintenant selon-vous ?

La complexité des maux du continent noir invite à des actions systémiques et bien planifiées plus qu’à la précipitation et à la résolution coup par coup. Les Africains doivent être éduqués sur les vrais fondements de leur misère, cesser d’accuser les Blancs et changer de mentalité car ils ont déjà toutes les ressources qu’il lui faut pour se développer.

11- Comme vous le savez, nous devons, en Afrique comme partout dans le monde, veiller sur nos intérêts. L’Afrique est en ce moment fort courtisée par les chinois. Croyez-vous que cela représente une chance réelle pour ce continent ou serons-nous de nouveau trompés et abusés comme avec les occidentaux pendant 600 ans ?

C’est possible que l’actuelle expérience de l’Afrique avec la Chine débouche sur de nouveaux horizons. Mais l’Afrique doit être prudente car, autant les Africains cherchent à se développer, autant les Blancs aussi veulent prospérer. Et comme le coeur de l’homme est souvent tordu et incompréhensible, il est difficile qu’il soit satisfait au point d’agir en toute libéralité sans arrière pensée !
Du moment où les blancs n’ont pas un grand intérêt à libérer l’Afrique, le gros lot du travail revient aux Africains eux-mêmes. Et pour cela, l’Africain qui continue à penser que c’est les blancs qui apporteraient la solution de sa misère, comme un gâteau dans un plat de dîner ou un comprimé qu’on donne à un malade, est comme cette souris qui va se présenter à un chat, dont elle aurait appris la repentance, pour louer Dieu.
Ainsi, si les Africains peuvent changer de mentalités, mieux prendre conscience, mieux s’entendre, mieux s’écouter les uns les autres, et savoir qu’ils sont les mêmes, ils ont déjà tout ce qu’il faut pour se développer dans cette jungle où les plus forts cherchent à tout prix à déchirer ou à éliminer les faibles ! Au delà de tout, j’ai espoir car Dieu n’a pas prédestiné l’Afrique à la misère !



Roland Ahouelete Yaovi HOLOU est un Ingénieur Agronome, Spécialiste en Aménagement et Gestion de l’Environnement (Ressources Naturelles, Génie Rural, Eaux et Forêts, Pêche et Faune). Actuellement, il poursuit ses études doctorales aux Etats Unis d’Amérique en Sciences Végétales, Entomologie et en Microbiologie. Né le 18 septembre 1975 au Bénin, il commença l’école à l’âge de 5 ans. Il obtint son Certificat d’Etudes Primaires (CEFEB) en 1987 et son Brevet d’Etudes du Premier Cycle (BEPC) en 1992. Il reçut par autodidaxie ses Baccalauréats série C (Mathématiques et Physiques) et série D (Biologie et Physiques) respectivement en 1995 et en 1996. Il obtint son Diplôme de Contrôleur du Développement Rural en 1998, sa Maîtrise ès Sciences Agronomiques en 2001 et son Diplôme d’Ingénieur Agronome avec la Mention Très Bien en 2002. Il a travaillé en tant que Consultant et Chercheur à l’Université d’Abomey-Calavi au Bénin avant d’immigrer sur les Etats-Unis d’Amérique où il y vit en tant que Résident Permanent. Roland HOLOU est auteur de travaux et publications scientifiques dont les livres :
·        Le Bûching et le Développement de l’Afrique
·        Pourquoi l’Afrique Pleure Et S’enfonce
·        La Faillite des cadres et intellectuels africains
Roland Holou est Membre de plusieurs organisations professionnelles dont :
ü American Association for the Advancement of Science (USA)
ü American Society of Agricultural and Biological Engineers (USA)
ü American Society of Biochemistry and Molecular Biology (USA)
ü American Society for Microbiology (USA)
ü Association Béninoise du Pastoralisme (Bénin)
ü Canadian Society for Engineering in Agricultural, Food, Environmental, and Biological Systems (Canada)
ü Ecological Society of America (USA)
ü Optimist International Club (USA)
ü Writer's Digest Book Club (USA)

Sur le plan musical, Roland HOLOU est un amateur de la guitare (Accompagnement et Basse) et du Piano.

Pour contacter l’auteur, veuillez écrire à l’email : rayholou@yahoo.fr

Son livre peut être acheté en ligne à l’adresse : www.trafford.com/07-0560 ou sur Amazon, Barnes & Nobles, etc.

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Notre Mot:

L’auteur de cette interview a tout dit concernant le mal de l’Afrique et aussi le remède contre ce mal. Mais, y a-t-il encore des Africains qui veulent conjuguer leurs efforts pour appliquer ce remède? Dieu m’est Témoin que les mots me manquent pour exprimer les sentiments qui m’animent quand je regarde et considère comment l’Afrique s’enfonce chaque jour dans le retard et le recul…
Elle-est vraiment condamnée à vivre ainsi???
Cheikh Boureima Abdou Daouda